Cette lecture contemporaine s’accorde aux intentions de Verdi qui, tout en composant une musique fiévreuse et virtuose, critique la brutalité d’une société du paraître, machine à broyer les individualités.
Pour le metteur en scène Simon Stone, habile à réinscrire les œuvres dans notre quotidien, Violetta Valéry n’est pas cette courtisane qui vend son corps, comme au temps d’Alexandre Dumas fils, dont La Dame aux camélias inspira l’opéra de Giuseppe Verdi. Elle est une diva des réseaux sociaux qui monnaye son image à coups de « selfies » et de « likes ». Spectacle en italien, surtitré en français et en anglais.
Spectacle en italien, surtitré en français et en anglais.
Le plaisir mais pas l’amour : voilà ce que comprend très vite l’héroïne de La Traviata, sommée par les bien-pensants de rester à sa place.
Pour le metteur en scène Simon Stone, habile à réinscrire les œuvres dans notre quotidien, Violetta Valéry n’est pas cette courtisane qui vend son corps, comme au temps d’Alexandre Dumas fils, dont La Dame aux camélias inspira l’opéra de Giuseppe Verdi.
Elle est une diva des réseaux sociaux qui monnaye son image à coups de « selfies » et de « likes ». Mais ce monde hyperconnecté n’empêche pas la belle, comme au XIXe siècle, de devoir sacrifier son amour pour Alfredo sur l’autel de la morale.
Cette lecture contemporaine s’accorde aux intentions de Verdi qui, tout en composant une musique fiévreuse et virtuose, critique la brutalité d’une société du paraître, machine à broyer les individualités. Surtout quand elles sont des femmes qui aspirent à être libres.
Décors : Bob Cousins
Costumes : Alice Babidge
Lumières : James Farncombe
Vidéo : Zakk Hein
Chef des Choeurs : Alessandro Di Stefano
Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris
Distribution en alternance.
Violetta Valéry : Aida Garifullina (4 et 7 juin puis du 1er au 13 juillet) Pretty Yende (du 10 au 28 juin)
Alfredo Germont : Xabier Anduaga (4 et 7 juin puis du 1er au 13 juillet) René Barbera (du 10 au 28 juin)
Giorgio Germont : Roman Burdenko (4 et 7 juin puis du 1er au 13 juillet) Ludovic Tézier (du 10 au 28 juin)
« Bien dans l’air du temps, la nouvelle Traviata proposée par Simon Stone à l’Opéra de Paris rafraîchit le mythe en surfant sur les réseaux sociaux. » Télérama
« La proposition du metteur en scène est d’une grande loyauté vis-à-vis de La Traviata qu’il réinscrit dans notre quotidien comme Verdi l’avait fait lors de la création de l’œuvre en 1853. » Resmusica
« Une Traviata à l’aune des réseaux sociaux […], tel est le pari audacieux mais réussi de Simon Stone. » Artistik Rezo