La troupe du Nouveau Théâtre Populaire nous invite à une folle aventure : parcourir ensemble le continent Molière en réunissant trois pièces iconiques – Le Tartuffe, Dom Juan et Psyché !
Pour ses treize ans d’existence, la troupe du Nouveau Théâtre Populaire affronte le « monument » Molière en montant Le Tartuffe, Dom Juan et Psyché, présentées à la suite lors d’un parcours théâtral d’un seul tenant.
Dans ces trois pièces, Molière pose la question du rapport intime et politique que chacun entretient avec sa foi. Aujourd’hui comme au XVIIe siècle, face à l’évolution de son monde, l’Homme continue à lever des yeux inquiets vers le ciel, cherchant une transcendance sans toujours la nommer.
L’ordre dans lequel les pièces sont jouées est une invitation à railler, affronter puis transcender notre condition désespérée de mortels. De la sensualité classique du Tartuffe au concert cathartique de Psyché, en passant par la noirceur contemporaine de Dom Juan, ces Molière proposent une odyssée théâtrale qui raconte, par ses ruptures esthétiques, les bouleversements d’un monde toujours en mouvement.
Le ciel, la nuit et la fête propose le récit d’un désir fragile de réconciliation et d’unité : par la troupe d’acteurs, par la simplicité des moyens engagés et par le verbe d’un seul auteur, dont nous sommes tous, en tant que femmes et hommes de théâtre, les héritiers.
« Les acteurs sont excellents, déployant un jeu où le corps est roi, qu’il soit déchaîné ou ciselé en finesse »
Le Monde
J’ai aimé « Huit rois », surtout « Le dîner chez les Français de V. Giscard d’Estaing », et suis venu avec curiosité à cette « intégrale Molière » : trois pièces et les intermèdes d’une « Radio Grand Siècle » par la troupe ambitieusement nommée « Nouveau Théâtre Populaire ». Intermèdes ou pièces, on retrouve l’esprit de troupe d’un théâtre de tréteaux et un goût affirmé pour la dérision. Dans « Le Tartuffe », ce goût se traduit sous la forme d’une farce, ce qui n’apporte rien à la pièce, malgré des trouvailles de mise en scène et de vraies qualités de mise en scène et de jeu. Cela finit par être un peu pesant et les meilleurs moments sont ceux où l’on oublie un peu la farce pour laisser opérer le savoir-faire de Molière. Dans « Dom Juan », on retrouve la capacité à faire théâtre avec peu. La mise en scène n’a cette fois pas de parti pris fort, semblant chercher un équilibre entre une interprétation métaphysique et un embryon de message féministe. Sganarelle et Dom Juan tiennent la route, d’autres comédiens beaucoup moins, ils crient. Tout bien pesé, c’est un bon « Dom Juan ». Dernière de la trilogie, une pièce moins connue de Molière : Psyché. Cette comédie-ballet constituait à priori celle des trois qui se prêtait le plus au type de comique affectionné par la troupe. Elle est censée représenter « la fête ». Mais la fête ne se décrète pas. Le tout m’a semblé manquer de légèreté, très loin du feu d’artifice festif qu’avait su créer Omar Porras en adaptant la même pièce.
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J’ai aimé « Huit rois », surtout « Le dîner chez les Français de V. Giscard d’Estaing », et suis venu avec curiosité à cette « intégrale Molière » : trois pièces et les intermèdes d’une « Radio Grand Siècle » par la troupe ambitieusement nommée « Nouveau Théâtre Populaire ». Intermèdes ou pièces, on retrouve l’esprit de troupe d’un théâtre de tréteaux et un goût affirmé pour la dérision. Dans « Le Tartuffe », ce goût se traduit sous la forme d’une farce, ce qui n’apporte rien à la pièce, malgré des trouvailles de mise en scène et de vraies qualités de mise en scène et de jeu. Cela finit par être un peu pesant et les meilleurs moments sont ceux où l’on oublie un peu la farce pour laisser opérer le savoir-faire de Molière. Dans « Dom Juan », on retrouve la capacité à faire théâtre avec peu. La mise en scène n’a cette fois pas de parti pris fort, semblant chercher un équilibre entre une interprétation métaphysique et un embryon de message féministe. Sganarelle et Dom Juan tiennent la route, d’autres comédiens beaucoup moins, ils crient. Tout bien pesé, c’est un bon « Dom Juan ». Dernière de la trilogie, une pièce moins connue de Molière : Psyché. Cette comédie-ballet constituait à priori celle des trois qui se prêtait le plus au type de comique affectionné par la troupe. Elle est censée représenter « la fête ». Mais la fête ne se décrète pas. Le tout m’a semblé manquer de légèreté, très loin du feu d’artifice festif qu’avait su créer Omar Porras en adaptant la même pièce.
254, avenue de La Division Leclerc 92290 Châtenay-Malabry
En voiture : Stationnement libre le long de la Division Leclerc et le long de la rue Jean Baptiste Clément ou au parking de la Mairie Annexe (payant) situé au 301 avenue de la Division Leclerc.