En Mirtus, le cavalier audibertien, à la chair dure et au verbe cru, qui abandonne son pays d’oc pour s’enfoncer dans la fabuleuse aventure de la Croisade, c’est nous-mêmes que nous retrouvons. Jamais le chef d’oeuvre d’Audiberti n’a paru aussi actuel qu’aujourd’hui à travers cette épopée qui brasse folie burlesque et moments d’émotion intense.
« Il y a urgence à faire entendre la parole prophétique de Jacques Audiberti, immense écrivain, poète et dramaturge français. » A Nous Paris
« Mathias Maréchal enflamme le rôle de Mirtus, à égalité avec son père, merveilleux comédien tant aimé, Marcel Maréchal, qui plonge dans sa jeunesse, revitalisé, drôle, juste, inventif… » Froggy Delight
« un spectacle vraiment réjouissant, baroque et surréaliste, intemporel… » Le Monde
« Ce cavalier désarçonnant galopant à travers les temps réveille en nous en un écho très actuel. » Le Sauvage
« la générosité et le talent le disputent à la drôlerie et à la force. » Paris sur scène
« C'est baroque et burlesque, servi par une belle distribution et une intelligente mise en scène. » Sorties à Paris
« On retrouve l'intense Marina Vlady, dont le port altier n'est pas le moindre charme de ce spectacle exigeant, redevenu totalement d'actualité. » Regard vers le théâtre
« Une épopée aussi folle que burlesque. » VSD
Le Cavalier seul est devenu d’une actualité brûlante. Unique dans son siècle, il sape et tourne en dérision les fondements mêmes de notre « arrogante civilisation des croisades et du Napalm » (Gilles Sandier) et, mêlant bouffonnerie et grandeur, nous parle de cette fascination-haine qui constitue les rapports entre l’Orient et l’Occident. Aujourd’hui plus que jamais, la mise en théâtre de cette parole prophétique s’impose.
Remonter Le Cavalier seul, c’est, pour moi, revisiter entièrement une œuvre qui me hante depuis des décennies. Une œuvre qui ne ressemble à aucune autre et c’est faire redécouvrir un poète, frère des Elisasbethains, qui se joue des conventions du langage avec un tel art du baroque qu’il faudrait inventer pour lui le mot « baroxysme » ! C’est raconter une histoire magnifique, à la fois grand roman d’aventures et quête mystique.
On reproche trop souvent au théâtre ou au cinéma de se contempler le nombril. Pour une fois qu’une œuvre s’élève au-dessus de nous-mêmes, il y a urgence à la faire entendre. Et je veux et ne doute pas qu’Audiberti rencontre une nouvelle fois la ferveur et l’admiration du public de ce XXIe siècle.
Quant à moi, qui suis né avec Le Cavalier seul, je puis dire, comme le poète : « Je suis né, je commence encore une fois ».
Marcel Maréchal
De ce spectacle on retient surtout le texte, mis en valeur par la mise en scène et par les acteurs qui sont à la hauteur de sa qualité ! Une belle découverte de cet auteur et un bon moment passé devant cette pièce, intelligente et drôle!
Pour 1 Notes
De ce spectacle on retient surtout le texte, mis en valeur par la mise en scène et par les acteurs qui sont à la hauteur de sa qualité ! Une belle découverte de cet auteur et un bon moment passé devant cette pièce, intelligente et drôle!
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