Le 16 avril 1987, Francis Bouygues, géant du BTP, acquiert 50 % du capital de TF1 pour trois milliards de francs. Dans cette privatisation d’une grande chaîne du service public au nom d’un supposé « mieux-disant culturel », Thomas Quillardet voit l’avènement d’une nouvelle ère où les lignes idéologiques entre droite et gauche commencent à se brouiller.
Le 16 avril 1987, Francis Bouygues, géant du BTP, acquiert 50 % du capital de TF1 pour trois milliards de francs. Dans cette privatisation d’une grande chaîne du service public au nom d’un supposé « mieux-disant culturel », Thomas Quillardet voit l’avènement d’une nouvelle ère où les lignes idéologiques entre droite et gauche commencent à se brouiller. Fruit d’une enquête dans les archives de l’INA (Institut national de l’audiovisuel), Une télévision française s’appuie sur une documentation fouillée pour, au-delà d’un simple documentaire, restituer l’esprit d’une époque. On assiste ainsi à dix années d’histoire de France conçues comme un voyage physique au coeur de la rédaction de TF1, mais aussi dans les bureaux du pouvoir à travers le vécu forcément subjectif de celles et ceux qui en furent les acteurs.
« La télévision française devient sujet de comédie burlesque et révèle dans toute sa crudité ses défis, ses vanités et ses excès. Une mise à nue que seul le théâtre pouvait porter à ce niveau de clarté et d’incandescence. »
Les Échos
J'ai vu ce spectacle il y a quelques années au CDN de Sartrouville. C'est non seulement une pièce documentaire très instructive mais aussi un moment de théâtre féroce, savoureux et réjouissant.
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J'ai vu ce spectacle il y a quelques années au CDN de Sartrouville. C'est non seulement une pièce documentaire très instructive mais aussi un moment de théâtre féroce, savoureux et réjouissant.
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