MUSIQUE & DANSE, Danse contemporaine - Page 4

Avec Fampitaha, fampita, fampitàna, qui signifie la comparaison, la transmission, la rivalité en malgache, la chorégraphe Soa Ratsifandrihana fabrique une histoire qu’elle aurait aimé entendre et voir. Entre récits radiophoniques, musicaux et chorégraphiques, ce spectacle nous rappelle que nos corps, au même titre que nos paroles ou nos sons, portent des histoires.

I. Ou le complexe du Homard danse l’adolescence, entre l’animalité des corps et la théâtralité des émotions, plongée dans une scénographie métaphore d’un monde numérique. Un spectacle chorégraphique hybride, animé d’une énergie vibrante, jubilatoire, parfois explosive qui nous oblige à repenser le monde d’aujourd’hui, et celui de demain aussi.

Le danseur et chorégraphe Arthur Perole présente cette saison deux spectacles : quand l'un questionne la place du corps dans la construction de l'identité, l'autre propose une soirée de déambulation festive, à la manière d’une fête foraine. Une proposition variée pour une expérience complète dans l'univers Perole, accessibles avec un même billet.

Au plateau, nous découvrons Dalila, Folly, Emma et Mulunesh : leurs corps hétérogènes, leurs voix singulières et leurs identités multiples. Entre l’Afrique et l’Occident, comment se transmet l’Histoire ? Depuis quels points de vue ? Quelle place est donnée aux récits intimes ?

De l’exode à la manifestation, de la quête à la fuite, de la parade rituelle à l’exploration de territoires, To Life nous confronte aux questionnements écologiques, économiques et politiques actuels qui mettent l’humain en mouvement.

Euphoria est une conversation chorégraphique et sonore entre deux chouettes sur le sens de la vie. À partir de 8 ans

G.R.O.O.V.E. est une performance déambulatoire irriguée par la démarche artistique menée par Bintou Dembélé depuis 20 ans.


Pour célébrer les vingt ans du Théâtre du Corps, les deux chorégraphes Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault ont souhaité réunir, à travers leur nouveau spectacle 20 ans, les plus grands succès de leur répertoire. Dans le cadre du festival Alfortville danse.

Quelle place occupe notre corps dans la construction de notre identité ? Quatre interprètes vingtenaires, réunis en un chœur où mots, gestes et mouvements sont intimement liés puis déliés, répondent à l’emprise du regard des autres sur nos corps par la nécessité du collectif et la tendresse du lâcher-prise.

Dans R-A-U-X-A, Aina Alegre, seule en scène, convoque la mémoire physique et sonore d’un geste ancien, le martèlement, dont elle explore tous les possibles. Pour Loïe Fuller : Research, Ola Maciejewska réalise son premier solo en revisitant les motifs de la danse serpentine inventée à la fin du 19e siècle par Loïe Fuller.

Avec ce nouveau ballet, douce allégorie de l’impermanence de la vie, le Taïwanais Po-Cheng Tsai marque à nouveau les esprits par sa liberté de ton et de style.

Traversant les époques (du XVIIe siècle à un futur proche) et variant les registres (danse, récital, théâtre musical…) avec fluidité, la pièce reflète la mélancolie – ce soleil noir qui obscurcit l’âme autant qu’il l’irradie – en un très singulier faisceau de variations subtilement chatoyantes.

Dans In comune, Ambra Senatore réjouit par sa fantaisie et sa poésie. Renouant avec une pièce chorale, la chorégraphe, mue par l’envie de faire groupe, met en scène une communauté vivante. Par petites touches, inspirées du quotidien, elle distille un propos moins léger qu’il n’y paraît et fait se côtoyer l’humour et la gravité.

Sylvain Riéjou déploie avec son équipe une histoire de la danse populaire entrelacée de trajectoires personnelles et d'inspiration de films, notamment Dirty Dancing. Les artistes réactivent ainsi les souvenirs et les affects provoqués par la danse, dans leurs corps, comme dans ceux du public.

Elle, artiste plurielle, insaisissable. Lui, compositeur et clarinettiste virtuose et inclassable. Trois ans après la création de la pièce Inner, Johanna Faye et Yom poursuivent aujourd’hui leur dialogue chorégraphique et musical sous le signe de l’eau comme matière immémoriale, de l’espace infini de la mer à l’intimité de nos larmes.

Être en apesanteur pendant dix minutes ? C’est le défi que lance le voltigeur et metteur en scène colombien Edward Aleman aux douze interprètes de Salto. Dans une scénographie en forme de terrain de jeu collectif, les acrobates entrent en compétition. Trampoline, bascule, barres russes… Tous les agrès sont bons pour défier les lois de la gravité  !

Influencée par les danses populaires et démocratiques, Aina Alegre explore différentes cultures et pratiques corporelles, entendues comme autant de représentations sociales et anthropologiques.

Après le succès de Shiver et All I Need à La Scala Paris en janvier 2023, Édouard Hue continue de marquer le paysage chorégraphique de son empreinte, affirmant puissance physique et virtuosité sensible dans sa nouvelle pièce pour 7 danseurs et danseuses, Dive.

Mêlant une grande fantaisie à des découvertes scientifiques encore méconnues, David Wahl va nous faire d’incroyables révélations sur les liens inattendus entre la pierre et la chair. Pour donner corps à cette histoire de métamorphoses, il sera accompagné par le plasticien et performeur Olivier de Sagazan. Et pour qui en redemande, David Wahl nous fera valser l’esprit, avec un humour corrosif, dans son Histoire spirituelle de la danse.

De Françoise à Alice est le portrait chorégraphique de deux danseuses, deux femmes, interprètes, l’une dite valide et l’autre porteuse de trisomie 21. Françoise et Alice dansent et disent leurs vies, leurs joies, leurs colères. Magnifiquement simple, tendre, direct.

Dans L’Ivresse des lucioles, on suit le périple de cinq jeunes gens, quatre hommes et une femme, qui se rencontrent dans une ivresse de désirs, de romances chaotiques et de quête de sens et d’absolu. C’est aussi l’histoire d’un groupe, des groupes, qui se soudent et s’éclatent.

Comme dans ses précédents spectacles, la chorégraphe Vania Vaneau explore, avec Heliosfera, le rapport des corps à la matière. Mais cette fois, c’est de la plus immatérielle des matières, de la plus intangible des substances qu’il est question : la lumière. Impalpable, mais ô combien sensible, ô combien présente, la lumière paraît ici dans tous ses avatars : celle qui réveille et révèle  ; celle qui brille et brûle ; celle qui étreint, exalte, élève.

Une parenthèse poétique, drôle et sensible : ce plateau partagé réunit deux duos dansés, invitation à prendre conscience de la manière dont on habite son corps et du besoin nécessaire de revenir aux essentiels.

Textes, extraits dansés, extraits vidéo et traits d’humour entrent en résonance pour permettre une immersion au cœur de l’histoire de la danse en lien avec l’histoire du monde. À partir de 8 ans

Inspirée par la rêverie – libre, délicate et sensuelle – du Cantique des cantiques, la chorégraphe (et sexologue) suisse Perrine Valli explore les mystères et les tribulations d’Éros. En scène, les corps sont soumis aux lois de l’attraction, aux caprices de l’imagination, aux hasards de la rencontre, aux voyages pilotés par l’inconscient.

Sur la musique contemplative, Soria Rem et Mehdi Ouachek nous plongent dans un univers poétique et burlesque « à la Tim Burton », là où il est question d’étrangeté et de vivre ensemble, pour nous offrir ce spectacle saisissant.  

La Grande Remontée est un cabaret initiatique, une épopée testiculaire et chorégraphique. Retraçant l’histoire secrète de la contraception masculine, Pau Simon expérimente sur scène une masculinité plurielle et transgresse avec espièglerie les représentations normées du corps viril.

Sept danseurs vont chercher en eux-mêmes les mouvements qui les habitent pour remonter aux sources de la danse.

Dans cette célébration pratiquée par les communautés autochtones, Nacera Belaza reconnaît deux éléments fondamentaux de son langage, le cercle et le rythme. Elle observe leur confrontation qu’elle-même n’a jamais osé mettre en scène, tant « les imaginaires et les états qu’ils génèrent » lui semblaient différents.

Dans son spectacle, Ikue utilise des effigies grandeur nature pour représenter les liens invisibles et les activités tacites qui existent entre les membres d'une famille, en tant que parent, en tant qu'enfant et en tant que partenaires. À partir de 9 ans