Le jeune Des Grieux a le coup de foudre pour Manon que sa famille destine au couvent. Il l’enlève et tous deux découvrent Paris, ses libertins et ses vertiges. Leur passion résistera-t-elle ?
« Je ne suis que faiblesse et que fragilité » avoue Manon. « Sphinx étonnant, véritable sirène » s’émerveille Des Grieux. Délicatesse et calcul, sincérité et corruption : cet « éternel féminin » inventé à l’aube des Lumières fascina le XIXe siècle. De la création de Prévost, la plume amoureuse de Massenet fit un personnage d’une bouleversante sensualité. Et le compositeur dressa autour de l’héroïne un tableau social vertigineux, dans ce qui est une oeuvre musicale totale.
Ce très grand titre de notre répertoire revient à la salle Favart – dont les portes s’ouvrent sur une statue représentant Manon – dans une production poignante. Tournons le dos aux fêtes galantes et renouvelons notre regard sur le destin de cette jeune fille qui aime le plaisir et l’incarne.
Belle et sans concession, la vision est signée Olivier Py et sculptée par la baguette passionnée de Marc Minkowski, à la tête des meilleurs interprètes. À un tel projet, il fallait aussi une Manon d’exception : Patricia Petibon, forcément.
Opéra-comique en cinq actes sur un livret de Henri Meilhac et Philippe Gille, d'après le roman de l'abbé Prévost, L'Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut.
Créé à l'Opéra Comique en 1884.
Avec le Choeur de l’Opéra National de Bordeaux et l'Orchestre Les Musiciens du Louvre.
« Un événement à ne manquer sous aucun prétexte tant l'œuvre, si intimement liée au lieu (c'est là qu'elle fut créée ; une statue se trouve même à l'entrée du théâtre), est merveilleuse. » Joëlle Gayot, Télérama sortir TT
« Blanche de peau, rousseur sagement coiffée, la Petibon est une Manon de cinéma muet, d’une sincérité absolue, petit démon du plaisir triomphant à l’Hôtel de Transylvanie dans un délicieux habit de page rouge. Une inversion des rôles qui a affublé Des Grieux d’une robe rouge. Tout en elle force l’admiration : justesse, ardeur, fraîcheur de l’interprétation. » Marie-Aude Roux, Le Monde, 23 septembre 2016
très bon spectacle enjoué avec de très belles voix de très beaux costumes ,un orchestre grandiose;
Voix superbes, orchestre épatant, mais la mise en scène, certes originale, est parfois grotesque...que de nudité!!! Beaux décors. Mais très belle soirée.
Pour 2 Notes
très bon spectacle enjoué avec de très belles voix de très beaux costumes ,un orchestre grandiose;
Voix superbes, orchestre épatant, mais la mise en scène, certes originale, est parfois grotesque...que de nudité!!! Beaux décors. Mais très belle soirée.
5, rue Favart 75002 Paris
Entrée du Public Place Boiëldieu